De la brume du matin ,
on le vit s'avancer , telle
une masse compacte .
Un grognard de la Garde ,
figé , insensible au froid
et au chaud .
Son regard était glacé ,
il n'avait pas d'horizon ,
ne nous fixait même pas ,
et son voyage semblait
se poursuivre ,
au - delà de nos lignes ,
au - delà de tout ce qui
est connu et inconnu .
Inexorablement , il
s'avanca , et voyez vous ,
c'était trop facile ,
nous ne voulions pas le
" suicider " , oh ça non !
Alors , nous l'avons laissé
passer , et il s'en est allé ,
vers quelque pays merveilleux ,
un endroit calme et tranquille ,
et c'est là qu'il finira ses jours ,
dans une contrée lointaine et
heureuse , pleine de lumière !
jeudi 18 mars 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire